Phnom-Penh, 26 – 27 janvier 2017


Gueuleton français et festival hollywoodien dans la capitale cambodgienne.

 

Malgré les quelques embouteillages aux abords de la ville, le voyage en bus depuis Kep est sans accrocs.

L’entrée dans Phnom-Penh n’est pas très séduisante. La ville est en travaux, et ne semble pas avoir de cœur historique. Nous logeons en plein centre et pourtant nous ne ressentons aucune atmosphère particulière. Le marché est moins pittoresque.

 

Nous n’avons réservé qu’une nuit, bien décidés à partir le lendemain après notre visite de la prison S21.

Le soir, nous allons manger un burger qui rappelle la première période de la burger mania à Paris, lorsque Big Fernand régnait en maître sur la capitale. Sans surprise au vu de la qualité des burgers, le resto est tenu par une franco-cambodgienne.

 


Un peu fatigués le jour suivant, nous décidons de rester une nuit de plus pour ne pas courir aujourd’hui et partir tranquillement le lendemain vers Battambang. Charlotte s’essaie au Nescafé au lait, mais rien à faire, ça ne passe pas. Elle ne tolère que le « café » birman (en réalité une boisson au lait aromatisé au café).

La prison S21 est à une quinzaine de minutes de marche. Sur le chemin, des chinois brûlent des billets de Monopoly pour fêter le nouvel an.

 

La visite de la prison S21 est longue et prenante.

 

Il est déjà 13h30 lorsque nous en sortons. Après un fruitshake pour faire patienter Charlotte, nous nous dirigeons vers le Russian Market, qui n’a rien de russe (il porte ce nom car les russes venaient y faire le course dans les années 80). Tous les étals de fringues sont fermés à cause du nouvel an chinois, et l’endroit est globalement répugnant de saleté.

 

Nous nous rabattons donc sur un petit restaurant. Nous avons maintenant l’habitude des mauvaises expériences culinaires et ne commandons qu’un seul plat, qui se révèle très médiocre et chiche. Toujours aussi affamés en sortant, nous trouvons notre bonheur dans une épicerie française (l’aspect positif de la colonisation). Nous achetons une baguette Eric Kayser (il a manifestement ouvert une boulangerie à Phnom-Penh) et du pâté de campagne. Le fromage, trop cher, ne fera pas parti du pique-nique.

Un peu de France

 

Reste à trouver un parc pour s’asseoir. Nous coupons par le Sofitel en direction du Mékong, mais les rives du canal Bassac sont affreusement laides. Le ministère de l’environnement est d’une blancheur immaculée.

 

Nous sommes très surpris de n’apercevoir aucun espace vert, cette ville n’est décidément pas plaisante. Après plus de quarante minutes de marche, nous atteignons Twin Dragon Bridge, et nous installons au milieu du terre-plein central. Deux canettes de Cambodia arrosent nos retrouvailles avec la gastronomie campagnarde.

Pâté de Campagne

 

À même pas vingt mètres de là commence la promenade le long du Mékong. Beaucoup d’animation avec des familles, des jeunes bourrés, et quelques mendiants pas très agressifs. Comme en Thaïlande, la religiosité se manifeste publiquement.

 

Nous finissons la journée au bistro The Emperor, un troquet qui a aussi une petite salle de cinéma semi-pirate. Le romantisme (enlevé et pas cul-cul du tout) de Lalaland ravit Charlotte, puis le dernier film de Mel Gibson distille avec beaucoup d’emphase des leçons de courage et de patriotisme.

En attendant la projection…

 

Nous rentrons vers 22h30 à travers la ville déserte, finalement contents d’être restés une journée entière.

 

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