La Chine expliquée aux plus jeunes


Le troisième pays que nous visitons est la Chine, c’est le pays le plus peuplé au monde ! La densité de population est la première chose qui nous frappe, surtout après la Mongolie.

 

 

Nous sommes allés directement à Pékin, la capitale. La ville est immense et souvent très polluée, nous devons donc porter des masques ! Ça nous change beaucoup de Paris.

 

Le foulard pékinois

 

Il y a beaucoup de temples que l’on peut visiter et qui renferment souvent des jardins très agréables où les pékinois viennent se détendre le week-end.

 

Nous avons également vu la Cité Interdite, l’ancien palais impérial réservé aux empereurs (construit vers 1 400). Son nom vient du fait que l’accès était interdit au peuple, personne n’avait le droit d’y entrer ou même de le regarder. C’est la plus grande construction en bois au monde !

 

Au pied de la Cité Interdite se trouve une place très connue : la place Tian’anmen. En 1989, beaucoup de jeunes gens ont été tués sur cette place. Ils demandaient des réformes politiques. Aujourd’hui on y trouve le portrait de Mao Zedong, qui a proclamé la République populaire de Chine en 1949.

 

Ce pays a une histoire très riche et très ancienne, elle a connu de nombreux empereurs qui ont dû défendre leur territoire contre les invasions mongoles notamment. Au nord on trouve donc la grande muraille de Chine. Un édifice de plusieurs milliers de kilomètres (un peu plus de 6 000 !) qui servait à protéger le pays. Nous avons passé une journée sur une partie qui n’est pas encore restaurée : Jiankou. La muraille suit le sommet des montagnes, régulièrement on croise des tours de guêt qui servaient à surveiller l’ennemi. La muraille est très ancienne et date de plus de 2 000 ans ! Les mongoles ont tout de même réussi à la traverser et à envahir la Chine.

 

Après Pékin,  nous sommes allés dans le sud, dans la province du Yunnan, pour voir les terrasses de riz. Cet endroit est très connu, parce que les terrasses façonnent un paysage magnifique.

 

Pour la première fois, nous sommes dans une zone rurale en Chine. Les conditions de vie sont très différentes de ce que nous avons pu voir dans les villes jusqu’à présent. Les villes sont ultra développées et connectées.

Vue de Kunming, une ville du Yunnan

 

Nous arrivons dans un village tout droit sorti du moyen-âge. La population locale vit dans des conditions très rudes, les animaux vivent au milieu des hommes,  la plupart des maisons (hors hôtels) n’ont pas l’électricité et l’eau courante.

 

Les Hani sont très attachés aux terrasses de riz. Ils continuent de les entretenir et les cultiver, mais il faut tout faire à la main ou avec l’aide des animaux, car aucune machine ne peut venir sur les terrasses. À Yuanyang, ils sèment le riz une fois par an. Il faut entre 5 et 6 mois avant qu’ils puissent le récolter. C’est une culture qui demande beaucoup de patience !

 

Dans le village dans lequel nous étions,  nous avons eu la chance d’entrer dans une maison « champignon », les maisons traditionnelles. Au rez-de-chaussée vivent les animaux (cochons, poules …), au premier étage on trouve une grande pièce principale, avec un poêle pour la cuisine, ils ont très peu de meuble et nous n’avons pas vu un seul lit. Au grenier, ils stockent du maïs et les graines pour l’hiver, et il y a souvent une porte qui permet d’accéder à une partie plate du toit.  Les Hani cultivent des légumes et quelques arômates sur leur toit, car les terrasses ne peuvent servir que pour le riz.

 

Après les terrasses, nous sommes allés un peu plus à l’ouest du Yunnan, voir les villes de Dali et Lijiang. Ces deux villes ont encore un centre historique où l’on peut voir les maisons traditionnelles chinoises (avec leur toit en pagode).

 

Ces deux villes sont très touristiques, on y trouve énormément de magasins, dont certains vendent des remèdes pour les malades. Il ne s’agit pas de la médecine traditionnelle chinoise, qui est beaucoup plus complexe, mais de produits qu’on appellerait des « remèdes de grand-mère ».  A base de plantes, champignons ou encore écorces d’arbre,  il y en a pour toutes les maladies.

A Lijiang, nous avons assisté à un concert de musique naxi, musique traditionnelle chinoise. Nous avons entendu des chansons qui ont été écrites il y a plusieurs centaines d’années, et certains instruments étaient tout aussi vieux ! Les musiciens étaient très âgés car ce genre du musique est en train de disparaître.

 

 

Nous avons continué de remonter un peu plus au nord pour nous approcher du Tibet. Cette partie de la Chine est beaucoup plus croyante que le reste du pays. Les habitants sont bouddhistes, comme en Mongolie. Durant notre séjour, on a croisé des moines, habillés en rouge et jaune.

 

Nous sommes ensuite allés dans le Sichuan, une autre province. A Chengdu la ville principale, nous avons découvert le rituel du thé. Ici aussi c’est une boisson très importante car comme en Mongolie,  l’eau n’est pas potable. En Chine, on trouve surtout du thé vert, et dans la province du Sichuan, il existe un véritable art du thé. Les rituels sont très anciens et il faut les respecter.

 

Nous sommes aussi allés voir la réserve des pandas. Ces animaux sont menacés car ils ont beaucoup de mal à se reproduire et leur environnement (les forêts de bambous) a beaucoup diminué. Dans ce lieu, ils semblent plutôt heureux car ils ont beaucoup d’espace et sont bien nourris. Nous avons pu voir des pandas adultes mais aussi des bébés ! En France, nous avons un couple de pandas au zoo de Beauval.

 

Pour nos derniers jours en Chine nous sommes allés voir le Bouddha de Leishan, qui fait 71m de haut ! C’est le plus grand Bouddha du monde, construit avant le vingtième siècle !

 

Nous avons aussi gravi les 60 000 marches du mont Emeï. C’est une montagne sacrée, avec plusieurs temples et au sommet un Bouddha géant tout en or. Nous y avons croisé des singes qui vivent en liberté.

 

Le Sichuan est également réputé pour sa gastronomie. C’est vrai que nous avons vraiment très bien mangé en Chine, même si ce n’était pas toujours évident de manier les baguettes!

Durant ce voyage nous avons eu un peu de mal à nous faire comprendre, car les chinois ne parlent pas anglais. En plus, leur écriture est vraiment différente de la nôtre, ils n’utilisent pas de lettres mais des idéogrammes, donc nous n’avions vraiment rien à quoi nous rattacher ! Leur écriture est vraiment très jolie et ils en ont fait un vrai art, qu’on appelle la calligraphie.

Calligraphie sur les pavés d’un parc

 

Notre voyage se poursuit et nous quittons la Chine pour son voisin le Népal.

 

 

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