Shangri-la, 7 – 8 novembre 2016


Au nord du Yunnan, nous arrivons à Shangri-la pour immédiatement en repartir.

 

 

Nous arrivons par un temps épouvantable, et nous retrouvons dans une chambre luxueuse à 80¥ dans un hôtel excentré. Chauffage par le sol, c’est l’occasion de faire sécher tout notre matériel : la nuit dernière à été très tranquille mais humide : la tente est trempée.

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Nous bravons le mauvais temps pour retirer de l’argent (redevenant ainsi d’authentiques portefeuilles sur pattes, et ça soulage) afin d’aller manger un bon steak dans un restaurant français de la vieille ville.

Burger français

Burger français

 

La vieille ville n’a d’ailleurs plus rien de vieille après avoir été ravagée par un gigantesque incendie en 2014.

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Charlotte frigorifiée, nous rentrons à l’hôtel.

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Comment poursuivre notre voyage ? Nous avons traîné dans le Yunnan, et le temps nous est compté avant expiration de notre visa. La magnifique route passant par les villages tibétains de l’ouest du Sichuan (le Tibet sans permis) semble hors de notre portée : il est imprudent de s’y aventurer avec un planning serré, tant les routes sont hasardeuses. De plus, nous n’aurions pas le temps de faire étape. Enfin, nous voulons absolument voir et surtout goûter un peu du Sichuan non-tibétain !

Finalement, nous nous rabattons sur le combiné bus jusqu’à Pan Zhi Hua, puis train jusqu’à Chengdu. Pas de chance, la ligne de bus est fermée en ce moment. À cause du mauvais temps ? Aucune explication. Nous nous décidons finalement pour l’avion au départ de Lijiang, ayant trouvé un tarif honnête. Programme pas très attrayant, mais nous gagnerons un temps précieux.

Le soir, nous mangeons dans une cantine combinant Hotpot et barbecue : on se sert à volonté dans les frigos au centre de la salle pour préparer son repas. À 50¥ par personne, c’est l’occasion de festoyer pas cher. Les quatre étages sont bondés et la chaleur étouffante.

 

Le lendemain midi ce sont les soupes de raviolis qui ravissent nos palais. Benjamin en prend double ration.

 

Nous arrivons trop tard pour la visite du monastère de Shangri-la. Le temps est, comme hier, désastreux.

Charlotte se fait un ami.

 

Nous prenons le dernier bus pour Lijiang. Le trajet, de nuit, est particulièrement long. Un taxi nous dépose finalement dans un immonde hôtel d’aéroport. La salle de bain est jaune d’urine et les draps ne sont pas étincelants.

 

 

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